Le Secrétaire général de l'ONU plaide pour un nouveau contrat social pour lutter contre les inégalités
New York, Etats-Unis (PANA) - Alors que l'épidémie de coronavirus continue de faire rage dans le monde, le Secrétaire général de l'ONU a plaidé, à l'occasion de la commémoration de la Journée internationale Nelson Mandela, célébrée ce week-end, pour un nouveau contrat social pour lutter contre "les inégalités".
"Comme Madiba (surnom donné à Nelson Mandela) l'a dit lui-même, tant que la pauvreté, l'injustice et les inégalités flagrantes persistent dans notre monde, aucun de nous ne peut vraiment se reposer", a déclaré Antonio Guterres, lors de la commémoration de la Journée au siège de l'ONU à New York.
Comme dans son discours prononcé samedi, lors de la conférence annuelle organisée par la Fondation Nelson Mandela, M. Guterres a alerté sur les niveaux élevés et croissants d'inégalités qui menacent notre bien-être et notre avenir.
"Les inégalités nuisent à tout le monde", a-t-il dit, estimant qu'elles sont "un frein au développement humain et aux opportunités", indique un communiqué de l'ONU.
Elles sont associées à des relations internationales injustes, mais aussi à l'instabilité économique, à la corruption, aux crises financières, à l'augmentation de la criminalité et à une mauvaise santé physique et mentale", a précisé le Secrétaire général.
Pour le chef de l'ONU, la réponse aux inégalités réside dans la mise en place d'un "nouveau contrat social" qui doit garantir la justice économique et sociale et le respect des droits de l'homme".
Le Secrétaire général a adressé ses plus chaleureuses félicitations aux lauréats 2020 du Prix Nelson Mandela : Mme Marianna Vardinoyannis de la Grèce, et Morissana Kouyaté de la Guinée.
Le Secrétaire général a déclaré qu'ils sont tous deux reconnus pour leur engagement de longue date au service de l'humanité dans les domaines des droits de l'homme, de l'accès aux soins de santé, ainsi que de l'autonomisation des femmes, des filles et des membres les plus vulnérables de la société.
En 2009, l'Assemblée générale des Nations unies a institué la Journée internationale Nelson Mandela pour célébrer la vie et la contribution remarquables de l'ancien président sud-africain, chaque année le jour de sa naissance, le 18 juillet.
"Cette journée nous offre un moment pour réfléchir à la contribution de Nelson Mandela à notre monde et pour réaffirmer notre engagement collectif à éradiquer le racisme et la discrimination raciale dans tous les contextes", a déclaré le président de l'Assemblée générale, Tijani Muhammad-Bande.
Pour le Secrétaire général, l'humanité doit reconnaître qu'elle "est toujours confrontée au fléau persistant du racisme".
"Cette abomination viole la Charte des Nations unies et insulte nos valeurs fondamentales", a déploré M. Guterres. "Chaque jour, dans notre travail à travers le monde, nous devons nous efforcer de faire notre part pour promouvoir l'inclusion, la justice et la dignité. Nous devons combattre le racisme dans toutes ses manifestations", a dit le Secrétaire général.
-0- PANA MA/NFB/JSG/SOC 21juil2020